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Qui est Thomas Courjeault, notre directeur SEO ?

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Son parcours

Issu d’une école de commerce, Thomas est un spécialiste du marketing digital et plus particulièrement du SEO depuis 2002. Il a cumulé les expériences chez l’annonceur à différents postes dans plusieurs entreprises telles que TravelHorizon Group, Haladjian, Sundio Group. Lors de ces différentes expériences, il a été en charge d’équipes allant de 2 à 9 personnes sur différents leviers (SEO, SEA, SMO, Display, Affiliation, etc.). Il s’est ensuite lancé en free-lance pendant 3 ans avant de rejoindre Darwin.
Aujourd’hui Thomas apporte son expertise SEO, mais aussi son expérience à l’agence.

Sa vision du SEO

Darwin : Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Darwin Agency ?
Thomas C. : Travailler chez un annonceur peut avoir un côté répétitif : toujours travailler sur le même site, etc… J’ai souhaité diversifier mes expériences et découvrir une autre manière de travailler. C’est pourquoi j’ai choisi de travailler en agence avec Darwin.

Darwin : Parlons SEO, que peux-tu me dire sur le SEO ?
Thomas C. : Le SEO se distingue des autres leviers de webmarketing par le fait que nous ne disposons finalement que d’informations partiellement incomplètes (Google préservant les détails précis du fonctionnement de son algorithme) et qu’il n’y a de ce fait pas de solution « standardisée » pour aboutir à des résultats.
La plupart des stratégies reposent quand même sur un socle commun composé de 3 piliers :

  • La technique
  • Le contenu
  • La popularité

Mais la gestion de ces 3 piliers peut sensiblement varier en fonction des sites concernés, de leur contexte concurrentiel ou de la sensibilité des experts SEO. Ce sont ces différences qui en font un levier particulièrement intéressant.
Un autre point très enrichissant vient du fonctionnement de la communauté SEO qui peut être comparé, toutes proportions gardées, à celui d’une communauté scientifique : de nombreux professionnels de cette communauté (agences, experts, éditeurs de solutions) conduisent régulièrement des recherches et en publient les résultats, et ces résultats vont servir au reste de la communauté pour optimiser leur stratégie « appliquée ».

Darwin : Comment le SEO a-t-il évolué ?
Thomas C. : Nous parlions juste avant d’un socle commun (technique, contenu et popularité) et finalement ce socle est présent depuis longtemps. Par contre, la pondération de chacun des critères évolue beaucoup au sein de l’algorithme. Google se doit en effet de préserver la qualité de ses résultats ; ainsi dès que des SEO trouvent des stratégies un peu trop brutales qui pourraient mettre en péril cette qualité, il réagit en optimisant la pondération des critères ou en ajoutant des filtres.
Avec le temps, le SEO devient donc plus complexe, moins linéaire mais aussi plus intéressant ; d’autant plus que ces évolutions vont finalement dans le sens de l’expérience utilisateur (contenus de meilleure qualité, moins de spam de liens, etc… et en bout de course, des sites positionnés globalement de meilleure qualité).

Darwin : Quelle sera la prochaine grosse évolution ?
Thomas C. : La prochaine évolution du SEO a déjà commencé et concerne une fois de plus l’algorithme. En effet, la manière dont les recherches sont effectuées est en train de changer : de plus en plus de recherches sont effectuées depuis un mobile ou via la recherche vocale, les générations évoluent, etc… Ainsi les recherches sont amenées à respecter de moins en moins leur format « standard » constitué de 2 ou 3 mots clés très spécifiques tapés dans le champ du formulaire sur un desktop.
Pour ces raisons et pour d’autres, Google se doit de sortir d’une vision uniquement « mot clef » pour essayer de comprendre le sens « réel » des requêtes.
Afin d’y parvenir, Google a injecté de l’IA dans son algorithme pour mieux interpréter les requêtes, leur contexte et le sens des mots. Ainsi, si les résultats de recherche pouvaient être différents selon l’orthographe même du mot clef, aujourd’hui l’algorithme va de mieux en mieux comprendre la requête et être capable de faire ressortir une page non plus sur un seul mot clef mais aussi sur ses synonymes dans la mesure où elle répond à la demande identifiée de l’internaute. C’est une évolution vraiment importante qui impacte significativement les stratégies de contenu SEO et la manière de rédiger pour le web.

Darwin : Google se dirige vers le mobile first, qu’en penses-tu ?
Thomas C. : La compatibilité mobile est une évidence et les sites seront optimisés « mobile » rapidement (s’ils ne le sont pas déjà). En effet, compte tenu du développement exponentiel des terminaux mobiles, c’est un besoin qui va bien au delà du SEO et qui concerne l’expérience utilisateur, les taux de conversions et donc les ventes, etc…
L’annonce de Google concernant son passage à un index mobile first a fait couler beaucoup d’encre et a effrayé pas mal de propriétaires de sites mais il n’y a finalement pas trop de quoi s’inquiéter. En effet, nous voyons bien au travers des dernières annonces de Google sur le sujet que la bascule sera finalement plutôt progressive et ainsi les sites (ceux qui sont réellement actifs en tout cas) seront d’ici là déjà compatibles mobile par nécessité pour les raisons évoquées plus haut.

Darwin : Aujourd’hui, quelle part représente le SEO dans le marketing digital ?
Thomas C. : Le SEO est un levier très important car c’est le levier le plus ROI’ste. Contrairement aux autres, il ne nécessite qu’un investissement relativement constant qui ne s’envole pas quand le nombre de visites augmente. Pour beaucoup de sites, le trafic organique représente ainsi la source principale de trafic.
Par ailleurs il est très intéressant de l’aborder en synergie avec l’autre levier du search marketing, le SEA. En fonction des mots clés différentes stratégies peuvent par exemple être mises en place pour jouer sur la complémentarité des deux leviers afin de maximiser le CA ou le ROI du site.

Darwin : Merci Thomas 🙂

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