L’importance de la structure des URLs
L’URL est une composante fondamentale pour la mise en place d’une stratégie de SEO international. C’est un format universel qui permet de localiser des ressources sur internet. Pour le référencement multilingue, vous avez trois options.
Une extension de nom de domaine (TLD) par langue
Cette approche consiste à créer des noms de domaine avec une extension différente pour chacune des langues. C’est l’option idéale si votre entreprise est implantée dans plusieurs pays. À titre d’exemple, un site web qui vise le public français aura pour extension « fr », tandis qu’un cite conçu pour l’Espagne aura une extension « es ».
Attribuer une adresse différente à chaque version de son site internet présente bon nombre d’avantages. Vous pouvez améliorer le positionnement et le taux de conversion de chacun des sites en tenant compte des particularités de chaque région. De plus, vous avez la possibilité d’effectuer des tests sur chacune des versions sans risquer la moindre interférence.
C’est aussi l’occasion de créer des backlinks entre les différents sites de l’entreprise. Il faut aussi noter que disposer d’adresses avec des extensions pour chaque pays permet d’être plus proche du public et donne plus de crédibilité à votre activité.
Cette stratégie nécessite cependant beaucoup de ressources. L’effort et le temps nécessaire pour améliorer le classement d’un site par les moteurs de recherche devront être multipliés par le nombre de langues ciblées. Ceci s’applique également aux montants investis dans le marketing digital et l’entretien de chaque site.
Un sous-domaine par langue
Compartimenter un site en sous-domaine permet de gérer plusieurs versions du site de manière simultanée. C’est donc une option moins chronophage et qui ne nécessite pas autant de moyens financiers que l’utilisation de plusieurs extensions. En prenant l’exemple d’un site dont l’adresse principale est « www.nom-de-site.com », la version espagnole se présentera sous la forme suivante : « www.es.nom-du-site.com ».
Les robots d’indexation comme googlebot considèrent les différentes versions comme des sites à part entière. L’utilisation de sous domaines peut donc compliquer l’indexation de votre site par les algorithmes de recherche ou crawler et affecter le « ranking ». L’optimisation des pages sur les domaines dérivés demande donc plus d’efforts et de savoir-faire. En ce qui concerne l’expérience utilisateur, cette méthode peut donner l’impression aux internautes qu’ils se trouvent sur un site secondaire.
Un répertoire par langue
La création d’un répertoire spécifique pour chaque langue ciblée est une option à la fois rapide et économique. Le principe consiste à définir différents sous-dossiers dans le répertoire principal pour chacune des versions souhaitées. C’est une solution qui convient bien aux entreprises dont le site web bénéficie déjà d’une forte popularité.
Chacun des sous-répertoires pourra tirer parti de la notoriété déjà établie par le site
racine. Pour la version anglaise d’un site multilingue utilisant cette méthode, l’adresse se présentera de la manière suivante : « www.nom-du-site.com/en ».
C’est une approche grâce à laquelle toutes les techniques mises en place pour attirer du trafic organique sur une version bénéficient à toutes les autres. Mais les sous-répertoires limitent la personnalisation de l’expérience utilisateur. Cette méthode n’est donc pas adaptée aux marques qui souhaitent entretenir une forte relation de proximité avec le public sur le plan international. De plus, quelques réglages supplémentaires sont nécessaires sur Google Analytics et Search Console.