Darwin était présent au SEO Camp 2015 qui se tenait à l’Usine à Paris. Ce salon SEO rassemble les principaux acteurs du SEO : consultants, agences, outils.
Durant les 2 jours dédiés aux conférences, 3 grands sujets ont attiré notre attention.
SEO et contenu
De nombreuses présentations traitant de l’importance du contenu : inbound marketing, stratégie de marque internationale, content marketing étaient au cœur des discussions.
Ces conférences présentées par des experts en Marketing, nous montrent la direction que prend le SEO. En effet, au delà des contraintes purement techniques, l’aspect marketing était souvent relayé au second plan. Avec les nombreuses mises à jour de Google et les habitudes de plus en plus exigeantes des internautes, le contenu se doit d’être à la hauteur. Informatif, divertissant, rationnel ou émotionnel : Il doit être pensé pour votre R.O.I. En effet, trop souvent délaissé, le contenu est une véritable ressource de l’entreprise et se doit d’être traité comme un actif.
La mise en place d’une stratégie éditoriale complétée par un plan de diffusion sur les réseaux sociaux permet de développer son audience et de toucher sa cible.
Concernant les actions des référenceurs, le climat de psychose, qu’ont instauré les différentes mises à jour Google Penguin, semble retomber un peu. Les spécialistes s’accordent sur le fait, que la stratégie de popularité doit s’appuyer bien évidement sur un contenu qualitatif mais également sur un link building réfléchi, propre et puissant. Fini le temps de la recherche « du lien pour du lien », il s’agit de faire un netlinking intelligent et contextualisé en provenance de sites de confiance.
SEO et performances
Google nous pousse à améliorer l’expérience utilisateur. Pour cela les performances du site sont au cœur des conversations. Les outils rois, que sont Analytics et Webmastertools, permettent d’analyser et de prendre les mesures nécessaires pour pousser à l’amélioration du site web.
Lors de la mise en place d’une stratégie SEO, les objectifs et les KPIs sont clairement définis. Pour un site média tel que le Parisien, les KPIs sont : le nombre de visites, les pages vues, le taux de rebond, le nombre d’erreurs.
En analysant l’exemple de l’optimisation de la Home Page du site « le Parisien », l’impact du temps de chargement des pages prend tout son sens. En effet, aux travers différentes optimisations visant à l’amélioration du temps de chargement des pages et de l’expérience utilisateur (optimisation des images (de 8 Mo à 4.5 Mo), mise en cache, lazy loading et optimisation des fichiers CSS, JS et HTML) le site a vu la valeur de ses différents KPIs repartir à la hausse.
Le SEO est trop souvent traité de façon isolée, il doit se fondre dans le mix-marketing. En effet, il interagit avec les autres leviers. Il doit être en lien avec d’autres services comme par exemple la communication ou le service client. Non seulement en soutien mais également en récepteur ou diffuseur d’informations. Trop de données se perdent ou sont sous exploitées lorsque les services sont cloisonnés et cela nuit forcément aux performances.
SEO et mobile
Le 21 Avril sera marqué par une mise à jour majeure de l’algorithme de Google. En effet, le moteur de recherche a annoncé qu’il favorisera les sites ayant une version adaptée aux mobiles lors de recherches effectuées sur ce support.
Cette annonce vient en complément d’une précédente concernant le passage des sites en HTTPS. Question sur laquelle les spécialistes n’ont pas encore d’avis tranchés. En effet, si le site fait l’objet d’une refonte, alors c’est une bonne opportunité pour investir dans un site sécurisé. En revanche, si le business découle en partie des revenus d’Adsense ou repose sur une stratégie sur les réseaux sociaux déjà bien développée, le passage en https est vivement déconseillé.
De nombreuses conférences ont donc été dédiées aux sites mobiles et à leur optimisation. De même pour les applications. La question récurrente était « faut-il choisir entre un site mobile ou un site responsive ? ». Il n’y a pour le moment pas de réponse unanime. En effet, chaque solution doit être abordée en fonction du type de site, des ressources IT et du budget disponibles mais dans tous les cas la stratégie doit être centrée sur la qualité de l’expérience utilisateur.